Octobre 2019

C’est le temps des vendanges aux châteaux de Musset et Chêne-Vieux !

La récolte mécanique nous permet de vendanger chaque parcelle au moment optimal selon la maturité œnologique des raisins, mais aussi leur état sanitaire (pour éviter le développement de la pourriture lié à l’humidité) et la météo puisqu’en cas de pluie par exemple, comme la semaine dernière à Puisseguin, il existe un risque de dilution du moût. La maturité œnologique prend en compte et optimise l’ensemble des maturités en fonction du type de vins recherchés :

  • la maturité technologique : teneur en sucre, qui conditionnera le degré d’alcool ou Titre Alcoométrique Volumique (TAV), et acidité ;
  • la maturité aromatique : concentration optimale en arômes variétaux ou primaires ;
  • et la maturité phénolique : maturité des tanins contenus dans la pellicule et les pépins et celle des anthocyanes de la pellicule à l’origine de la couleur du raisin, qui détermineront la robe du vin.

Pour contrôler ces différentes maturités, des analyses biologiques sont réalisées en laboratoire sur des baies prélevées. Des analyses dites sensorielles sont également effectuées grâce à une méthode ancestrale qui consiste à goûter les raisins !

Les cépages sont donc vendangés en fonction de leur maturité. La récolte a débuté avec les merlots et les malbecs du château de Musset, suivis par ceux du château Chêne-Vieux. Les cabernets, qui sont des cépages à maturité tardive, sont ensuite récoltés, d’abord au château de Musset puis au château Chêne-Vieux.

La récolte s’étale en général sur 2 semaines, la vendange mécanique favorisant une intervention prompte et rapide. En louant une machine à vendanger chaque année, nous bénéficions également des technologies les plus récentes et donc les plus performantes. Elle comporte notamment un système de tri qui permet, déjà à la vigne, d’éliminer de la vendange une partie des composés végétaux – comme les feuilles, les rafles ou les baies vertes -, et des insectes. Ce tri est complété au chai, avant encuvage.

Malgré une petite perte de récolte liée au gel de printemps, les premières fermentations alcooliques se déroulent sans encombre dans les chais et on espère le meilleur pour ce millésime 2019 🙂 

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